Européennes 2024 : retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (2024)

Table of Contents
LIVE CONTEXTE Fin de ce direct «Je ne vais pas disparaître le 10juin», promet Raphaël Glucksmann Raphaël Glucksmann égrène ses propositions pour bâtir «une souveraineté européenne» Raphaël Glucksmann, le pari socialiste «Personne ne nous avait vus venir», se félicite Raphaël Glucksmann Agressé pendant la campagne, l’eurodéputé socialiste allemand Matthias Ecke présent au meeting de Raphaël Glucksmann La candidate «insoumise» Rima Hassan participe à une manifestation contre le groupe TF1pour s’opposer à une interview de Benyamin Nétanyahou Pour Gabriel Attal, «une élection intermédiaire, c’est toujours difficile pour les gouvernements en place» Au programme des têtes de liste ce soir Le double jeu de Giorgia Meloni en Europe En1989, «Le Monde» s’interrogeait sur l’opportunité d’un débat sur l’immigration à l’Assemblée quelques semaines avant les élections européennes En France, 49,5millions d’électeurs inscrits pour les élections européennes A Rouffach, le matériel électoral pour le scrutin se prépare Au Danemark, une candidate libérale se retire après des accusations sur ses liens avec la Russie A dix jours des élections, l’Assemblée accentue la pression sur le gouvernement quant au CETA Les élections européennes pourront-elles avoir lieu en Nouvelle-Calédonie? La préfecture de Rennes interdit le «manifestival» de La France insoumise; Louis Boyard annonce attaquer l’arrêté Pierre Larrouturou saisit l’Arcom sur la diffusion des spots de campagne à la télévision publique François-Xavier Bellamy attaque de nouveau le Conseil constitutionnel C’est la fin de ce tchat Le contexte
Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (1)

Live terminé

Du lundi au vendredi, suivez avec nous les déplacements et les prises de parole des principales têtes de liste, les débats entre candidats en France et dans les vingt-sept Etats membres.

Le 30/05 à 22:10

Fin de ce direct

C’est la fin de ce direct consacré à la campagne des élections européennes. Merci à toutes et à tous de nous avoir suivi. Nous nous retrouvons dès demain matin, à partir de 7heures, pour une nouvelle journée de live.

Bonne soirée à vous!

Le 30/05 à 22:07

«Je ne vais pas disparaître le 10juin», promet Raphaël Glucksmann

Grisé par les sondages qui le placent, jusqu’ici, en tête à gauche et au coude-à-coude avec la candidate macroniste, Valérie Hayer, Raphaël Gluckmann s’est félicité à la fin de son discours de voir qu’un «nouvel espace politiquequi se définit d’abord par un certain rapport à la démocratie, à la violence, à la vérité», est en train, selon lui, «de s’ouvrir».

Se plaçant «dans les pas de Jaurès, de Blum, de Mendès», il s’en est notamment pris, sans les citer expressément aux «insoumis» à qui il reproche depuis le début de cette campagne des méthodes qui «brutalisent le débat politique». «Une démocratie s’abîme quand elle devient une vulgaire arène de tiktokeurs, une quête de buzz permanent où règne le clash. Notre gauche, celle que nous sommes en train de reconstruire, ne sera jamais la gauche des insultes, de la démagogie», a-t-il poursuivi. Au cours du débat lundi sur BFM-TV, il avait notamment appelé la tête de liste de La France insoumise, Manon Aubry, à lui «lâcher les baskets» et de cesser les attaques contre lui.

Devant près de 4000personnes, selon le Parti socialiste, M.Glucksmann a ensuite donné rendez-vous aux militants au lendemain des européennes. «Je ne vais pas disparaître le10juin», a-t-il promis, lançant un «appel solennel à tous les démocrates intègres et sincères de ce pays pour travailler à l’émergence d’une sociale démocratie débarrassée des compromissions».

Le 30/05 à 21:36

Raphaël Glucksmann égrène ses propositions pour bâtir «une souveraineté européenne»

Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (2)

Après avoir évoqué la guerre en Ukraine et assumé un «discours de fermeté» contre la Russie de Vladimir Poutine, Raphaël Glucksmann, a décliné ses propositions avec un filrouge: «la souveraineté européenne». «Il y en a marre d’être les dindons de la farce de la mondialisation. Nous allons rompre avec cette impuissance organisée des Européens et sonner la fin du déclin», a-t-il clamé de la tribune du Zenith de Paris. Pour l’eurodéputé, élu depuis 2019, «toutes nos politiques doivent désormais être pensées à l’aune de notre souveraineté».

Afin de «protéger notre marché contre la concurrence internationale déloyale», M.Glucksmann plaide pour un «Buy European Act» qui permettra «de réserver les commandes publiques européennes en priorité aux productions européennes», un «grand plan européen de réindustrialisation verte» ou encore l’ambition d’une meilleure «sobriété».

La tête de liste Parti socialiste-Place publique a appelé aussi à une «révolution énergétique» pour la prochaine législature. Contrairement à ses hom*ologues La France insoumise, Manon Aubry, et Europe Ecologie-Les Verts, Marie Toussaint, il prône la conservation «d’une part de nucléaire dans notre mix énergétique». «C’est à la fois une exigence climatique, mais aussi un impératif sécuritaire et politique», a-t-il défendu, défendant «l’émergence d’une grande puissance écologique européenne qui seule nous permettra de retrouver la maîtrise de notre destin».

Le 30/05 à 21:14 Pour approfondir

Raphaël Glucksmann, le pari socialiste

Le fondateur de Place publique, tête de liste du Parti socialiste-Place publique pour le scrutin du 9juin, veut imprimer sa marque à gauche pour le scrutin et même après les européennes.

Retrouvez son portrait:

Lire aussi |

Elections européennes: Raphaël Glucksmann, le pari socialiste

Publié le 25 mai 2024 à 06h00 Temps de Lecture 9 min.

Le 30/05 à 21:13

«Personne ne nous avait vus venir», se félicite Raphaël Glucksmann

A dix jours des élections européennes, prévues le 9juin, les socialistes sont rassemblés autour de leur tête de liste, Raphaël Glucksmann, jeudi soir au Zénith de Paris. Cinq ans après avoir obtenu 6% au dernier scrutin européen, l’eurodéputé PS est cette fois au coude à coude, selon les sondages, avec la candidate macroniste, Valérie Hayer.

«Personne ne nous avait vus venir, personne ne nous avait cru capables de chambouler les plans des grands stratèges de l’Elysée. Cette éternelle réédition du même match, ce face-à-face entre la droite et l’extrême, Macron-LePen, Bardella-Attal, appelez-le comme vous voulez, ce plan-là a déjà échoué», s’est réjoui au début de son discours M.Glucksmann. Ce dernier a ensuite appelé au «sursaut» et à «l’action» face à la montée de l’extrême droite dans de nombreux pays européens. «Le temps est venu de rompre avec cette impuissance européenne, de montrer qu’il y a plus dans l’Europe que ce que nous imaginions», a-t-il ajouté, affirmant que c’est «le combat de [sa] vie».

Evoquant l’action de Vladimir Poutine à travers l’assassinat de la journaliste russe d’opposition Anna Politkovskaïa en2006, l’invasion de Crimée en2014 puis le conflit en Ukraine, Raphaël Glucksmann estime qu’il ne «s’agit pas d’un conflit territorial mais de notre sécurité, de notre stabilité, de notre avenir». «Nous sommes la cible de Vladimir Poutine», a-t-il lancé, appelant à l’augmentation de la livraison d’armes à Kiev.

Critiquant la position de «certains à gauche qui disent que c’est un discours de va-t-en-guerre», M.Glucksmann a ensuite déclaré que «si vous aimez la paix, vous devez faire preuve de fermeté face aux tyrans qui déclenchent la guerre».

Le 30/05 à 20:31

Agressé pendant la campagne, l’eurodéputé socialiste allemand Matthias Ecke présent au meeting de Raphaël Glucksmann

Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (4)

La candidate «insoumise» Rima Hassan participe à une manifestation contre le groupe TF1pour s’opposer à une interview de Benyamin Nétanyahou

Souhaitant dénoncer l’interview du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui doit être diffusée dans quelques minutes sur LCI, la juriste franco-palestinienne Rima Hassan – septième sur la liste de La France insoumise conduite par Manon Aubry –, a lancé un appel sur X pour se mobiliser devant le siège de TF1, dont le groupe détient la chaîne d’information en continu.

Elle est actuellement sur place avec les députés «insoumis» Louis Boyard (Val-de-Marne) et Sébastien Delogu (Bouches-du-Rhône). Ce dernier a été exclu quinze jours de l’Assemblée nationale mardi – soit la sanction la plus lourde possible –, pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle.

Le 30/05 à 19:38

Pour Gabriel Attal, «une élection intermédiaire, c’est toujours difficile pour les gouvernements en place»

Après RTL ce jeudi matin, le premier ministre, Gabriel Attal, est sur France5, à dix jours des élections européennes. Alors que les sondages donnent jusqu’ici une large avance à la tête de liste du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, devant celle du camp présidentiel, Valérie Hayer, M.Attal a reconnu qu’«une élection intermédiaire, c’est toujours difficile pour les gouvernements en place».

Dans une campagne où le camp présidentiel a tenté de polariser les enjeux du scrutin en pointant le RN comme son adversaire principal – à l’image du débat accepté par M.Attal contre M.Bardela –, le premier ministre estime que «deux visions très opposées» s’affrontent. «Est-ce qu’on sera plus fort en se repliant sur nous-mêmes comme le propose le RN ou est-ce qu’on sera plus fort en investissant et en coopérant davantage avec nos partenaires européens, comme nous le souhaitons?» a-t-il interrogé.

Mais si le mouvement d’extrême droite avait déjà remporté les élections européennes en2014et en2019, «la différence» cette fois-ci pour Gabriel Attal «c’est que l’extrême droite est très haute dans la grande majorité des pays européens». «Pour la première fois, [elle] pourrait disposer d’une minorité de blocage qui paralyserait les institutions européennes. Qu’est-ce qu’il se passerait si on a une nouvelle crise?» a tenté de mettre en garde le premier ministre.

Interrogé sur le vote des jeunes, qui pourraient pencher en majorité pour la liste du RN, le chef du gouvernement de 35ans estime que sa génération «a la chance de ne pas avoir connu la guerre et d’avoir toujours connu l’Union européenne avec Erasmus, l’euro». «Par rapport à d’autres générations, on a moins conscience que tout ça est fragile», a-t-il estimé.

Lire aussi |

Cette jeunesse qui votera pour Jordan Bardella et le RN aux élections européennes

Publié le 28 mai 2024 à 05h40 Temps de Lecture 13 min.

Le 30/05 à 18:40

Au programme des têtes de liste ce soir

  • Six têtes de liste – Jordan Bardella, Valérie Hayer, François-Xavier Bellamy, Manon Aubry, Léon Deffontaines et Marion Maréchal –, participeront au débat organisé à partir de 21heures sur CNews et Europe 1. Ils échangeront notamment sur le pouvoir d’achat, l’agriculture ou encore l’immigration. Invités, Marie Toussaint et Raphaël Glucksmann ont décidé de boycotter ce débat en raison del’irrespect du pluralisme par la chaîne détenue par Vincent Bolloré et de son orientation idéologique.
  • La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique sera en meeting aux alentours de 19heures au Zénith de Paris.
  • Par ailleurs, le premier ministre, Gabriel Attal, est l’invité de l’émission «C à vous» sur France 5à partir de 19heures.

Le 30/05 à 18:20 Pour approfondir

Le double jeu de Giorgia Meloni en Europe

Longtemps contemptrice de l’Union européenne, la présidente du conseil italien a su s’imposer comme une interlocutrice constructive à Bruxelles. Mais, à Strasbourg et àRome, les votes de ses troupes reflètent son ambivalence.

A dix jours du scrutin, MmeMéloni cherche à imposer une autre majorité, plus à droite, après les élections européennes.

Lire aussi |

Le double jeu de Giorgia Meloni en Europe

Publié le 30 mai 2024 à 05h21 Temps de Lecture 9 min.

Le 30/05 à 17:45 Dans nos archives 📰

En1989, «Le Monde» s’interrogeait sur l’opportunité d’un débat sur l’immigration à l’Assemblée quelques semaines avant les élections européennes

Dans cette campagne des européennes qui entre dans sa dernière ligne droite – à dix jours du scrutin –, la question migratoire a une nouvelle fois été au centre des débats et des clivages entre les principales têtes de liste.

Mais ce sujet de l’immigration aura traversé bon nombre de campagnes électorales, à l’image de celle des européennes en1989, rapportait ainsi Le Monde dans un article du journaliste Robert Solé intitulé «Les immigrés, otage des urnes». Ce dernier revenait sur l’examen à l’Assemblée d’un projet de loi – dite «loi Joxe» du nom du ministre de l’intérieur – sur les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France. Un débat parlementaire organisé par l’exécutif socialiste quelques semaines avant le scrutin européen.

«C’est devenu une habitude, presque un rite: à la veille de chaque campagne électorale, le débat sur l’immigration ressurgit, avec ses ténors, ses slogans et ses torrents d’indignation. Les étrangers se retrouvent au centre d’un vote auquel il leur est évidemment interdit de participer», déplorait alors Robert Solé, fustigeant des débats à l’Assemblée qui «tournent à la mascarade».

«Etait-il vraiment nécessaire de soumettre au Parlement un texte aussi délicat, aussi explosif que la “loi Joxe” trois semaines avant les élections européennes?», interrogeait alors le journaliste.

Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (7)

Le 30/05 à 17:22

En France, 49,5millions d’électeurs inscrits pour les élections européennes

Selon des données publiées jeudi par l’Insee, 49,5millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales françaises pour voter aux élections européennes du 9juin, soit 2,2millions de plus qu’aux élections européennes de 2019. Selon l’organisme public, cela représente 95% des Français en âge de voter.

Parmi elles, 1,6million résident hors de France et sont inscrites dans un consulat. Si tous les jeunes entre 18 et 24ans figurent sur une liste électorale, chaque Français étant inscrit d’office quand il devient majeur, «le taux d’inscription diminue ensuite avec l’âge», note le rapport. Ainsi, les 40-54ans ont le taux le plus bas (91%), car «tous les électeurs ne se réinscrivent pas sur la liste de leur nouvelle commune après un déménagement, alors qu’ils peuvent être radiés de l’ancienne liste par la mairie». En revanche, au-delà de 54ans, le taux d’inscription remonte.

Par ailleurs, 269000personnes inscrites sont des citoyens d’un autre pays membre de l’Union européenne résidant en France, dont plus de 88000 Portugais, environ 42000 Belges et près de 40000 Italiens.

Le 30/05 à 16:27

A Rouffach, le matériel électoral pour le scrutin se prépare

Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (8)
Européennes 2024: retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (9)

Le 30/05 à 15:45

Au Danemark, une candidate libérale se retire après des accusations sur ses liens avec la Russie

La candidate libérale aux élections européennes au Danemark, Alexandra Sasha, a annoncé jeudi se retirer de la course après une information de la presse sur ses liens avec la Russie, ce qu’elle dément.

«Pendant des semaines, j’ai été soumise à une campagne de diffamation remplie de fausses déclarations et d’interprétations désagréables qui ont été à la fois physiquement et mentalement difficiles, et je dois maintenant reconnaître que je n’en peux plus», a écrit sur Facebook la jeune entrepreneuse de 28ans.

Le tabloïd B.T. a notamment relayé que l’ex-candidate avait été membre du conseil d’administration de l’organisation de jeunesse du Forum russe européen considérée comme un forum pro-Poutine par les experts interrogés. «J’ai toujours affirmé haut et fort mon soutien à l’Ukraine et à la lutte du peuple ukrainien pour la liberté», s’est défendue Mme Sasha, qui a affirmé abandonner la politique.

Le 30/05 à 15:35

A dix jours des élections, l’Assemblée accentue la pression sur le gouvernement quant au CETA

La victoire n’est que symbolique, mais hautement politiqueà dix jours des élections européennes. A l’occasion de la niche parlementaire du groupe communiste – qui a la main sur l’ordre du jour jusqu’à minuit –, les députés ont approuvé une proposition de résolution demandant au gouvernement de soumettre à l’Assemblée le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, le CETA.

Cette résolution a été adoptée par 151 voix contre quatre – un député Renaissance, un MoDem et deux Horizons – grâce à une coalition de la gauche, de LR et du RN, pendant qu’une grande partie du camp présidentiel s’abstenait. Elle vise à remettre la pression sur l’exécutif, après le rejet du projet de loi de ratification du CETA au Sénat en mars. Adopté en2017 à l’échelle européenne, cet accord de libre-échange est déjà provisoirement en vigueur en France, mais le texte de ratification végète dans la navette parlementaire.

Lire aussi |

CETA: tout comprendre à l’accord de libre-échange rejeté par le Sénat

Publié le 26 mars 2024 à 05h00

A la suite de ce revers, le gouvernement avait décidé de repousser l’examen du traité à l’Assemblée nationale, souhaitant enjamber les élections européennes. Pour le ministre délégué au commerce extérieur, Franck Riester, cesujet est «instrumentalisé» de façon «électoraliste» par les oppositions. Depuis la tribune de l’Assemblée, l’ancien ministre des relations avec le Parlement a dénoncé «l’indécence» d’une «alliance de circonstance» entre «le rouge, le rose, le vert, le bleu et le bleu marine» des oppositions.

C’est un «bon accord», notamment pour les producteurs de lait, de fromages et les viticulteurs, a affirmé le gouvernement, qui n’entend pas soumettre le CETA aux députés avant fin 2024 ou début 2025, après une mission parlementaire confiée au député macroniste Benoit Mournet (Hautes-Pyrénées) et au sénateur de centre droit Daniel Fargeot (Val-d’Oise).

Le report de l’examen du texte est un casus belli pour l’opposition: «c’est rarissime sous la VeRépublique», ne décolère pas le président du groupe communiste, André Chassaigne, auprès de l’AFP. Dans l’hémicycle, le député a pilonné la «totale opacité» des négociations autour du CETA, le «colza OGM» ou le «contingent de viande de bœuf» importé.

Le 30/05 à 15:22 Pour approfondir

Les élections européennes pourront-elles avoir lieu en Nouvelle-Calédonie?

Comment imaginer que des citoyens qui se déplacent difficilement et peinent à s’approvisionner depuis plusieurs semaines aient la possibilité de se rendre aux urnes dans dix jours? «Aujourd’hui, elles sont organisables dans un certain nombre de bureaux de vote, mais pas partout», a évalué, mercredi, depuis Nouméa, Philippe Gomès, ancien député (UDI) de Nouvelle-Calédonie (2012-2022) et président de Calédonie ensemble (non indépendantiste).

Le problème se pose d’autant quele législateur n’a rien prévu en cas d’incapacité de l’Etat d’organiser le vote dans une partie du territoire.«Pour pouvoir proclamer les résultats, le juge de l’élection a besoin des procès-verbaux de l’ensemble des bureaux de vote,relève le juriste.Que fait-il s’ils ne lui sont pas tous parvenus? Il y a un vide juridique, le code électoral a prévu les fraudes et les erreurs, mais pas les crises.» «On va faire ce qu’il faut pour que les élections européennes puissent se tenir en Nouvelle-Calédonie», assure auMondele premier ministre, Gabriel Attal.

Pour en savoir plus retrouvez notre article:

Lire |

Nouvelle-Calédonie: les élections européennes auront-elles lieu?

Publié le 30 mai 2024 à 05h45 Temps de Lecture 4 min.

Le 30/05 à 14:39

La préfecture de Rennes interdit le «manifestival» de La France insoumise; Louis Boyard annonce attaquer l’arrêté

Le député de La France insoumise (LFI) Louis Boyard a annoncé jeudi qu’il attaquait devant le tribunal administratif l’arrêté préfectoral interdisant, par crainte de troubles à l’ordre public, la tenue vendredi soir, à Rennes, du «manifestival», événement entre le meeting politique et la soirée festive dans le cadre de la campagne des européennes.

LFI appelait, comme elle l’a déjà fait en début de semaine à Paris et à Lille, à un rassemblement vendredi sur la place Saint-Germain, un événement «susceptible de réunir 400 personnes selon les services de police», relève la préfecture d’Ille-et-Vilaine dans un arrêté publié mercredi soir. Or la préfecture estime que «la mouvance ultragauche rennaise pourrait y entrevoir l’opportunité de mobiliser les éléments de la mouvance contestataire les plus radicaux pour, comme à son habitude, mener une déambulation sauvage à travers le centre historique jusqu’à la place Sainte-Anne, son fief historique et le lieu initialement choisi» pour ce meeting festif.

Les autorités rappellent dans l’arrêté les nombreux «débordements» et dégradations commis dans cette zone (bris de vitrines, pillages de magasins, feux de poubelles,etc.) depuis le début de l’année lors de manifestations contre la loi asile et immigration. «Il existe des raisons sérieuses de penser que des troubles graves à l’ordre public pourraient être commis au cours de la manifestation» prévue vendredi, écrit la préfecture, soulignant que de tels débordements dans le centre historique de Rennes «sont très difficiles à contenir par les forces de l’ordre en raison de la topographie des lieux».

La situation sécuritaire est encore compliquée par le passage de la flamme olympique à Rennes le lendemain, ajoute la préfecture. Elle assure avoir «à plusieurs reprises» proposé aux organisateurs du «manifestival» deux autres lieux de rassemblement, dont l’un situé à moins de 300 mètres de la place Saint-Germain, mais que ces derniers ont refusé. Face à ce refus, seule l’interdiction de manifester place Saint-Germain paraît «adaptée et proportionnée pour assurer la sécurité des personnes et des biens», conclut la préfecture, qui souligne que LFI a encore la possibilité d’opter pour l’un des autres lieux proposés.

Dans un communiqué sur X, les Jeunes Insoumis·es ont dénoncé «une nouvelle dérive liberticide du pouvoir macroniste à quelques jours des élections européennes». De son côté, Louis Boyard faisait, également sur X, le parallèle avec «l’interdiction des réunions de Jean-Luc Mélenchon». Le ministre de l’intérieur, Gérald «Darmanin, a peur d’un DJ set? Caricatural. J’attaque sa décision devant le tribunal administratif», écrit le député LFI.

Le 30/05 à 14:07

Pierre Larrouturou saisit l’Arcom sur la diffusion des spots de campagne à la télévision publique

L’eurodéputé et candidat aux élections européennes avec la liste Changer l’Europe, Pierre Larrouturou, a annoncé jeudi sur X avoir saisi l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) à propos d’une «erreur commise par les services de France Télévisions». «Notre liste a été tirée au sort la première pour l’ordre de diffusion [des spots de campagne]. A notre surprise, hier [mardi] à 20h40sur France 2, ont été diffusés les spots des listes du Rassemblement national et de la majorité présidentielle à la place des sept initialement prévus dans l’ordre» publié au Journal officiel, écrit M. Larrouturou.

Selon une décision du 23mai, l’ordre de diffusion des spots de campagne, pour le créneau de 20h40sur France 2, mardi, était bien: Changer l’Europe; Non! Prenons-nous en mains, liste menée par Edouard Husson; Parti révolutionnaire-Communistes, d’Olivier Terrien; Lutte ouvrière, le camp des travailleurs, de Nathalie Arthaud; La Ruche citoyenne, de Lorys Elmayan; Esperanto Langue commune, de Laure Patas d’Illiers, et Démocratie représentative, liste menée par Hamada Traoré.

«Cette faute induit que nos listes n’ont pu bénéficier de ce créneau de large audience qui nous a été octroyé par le fruit du tirage au sort», estime Pierre Larrouturou. «Nous demandons que cette erreur soit corrigée et que nos spots soient réellement diffusés sur les chaînes du service public à 20h40», poursuit la tête de liste, estimant que la réparation de cette erreur était «une garantie démocratique» pour les électeurs de voter «en ayant réellement conscience de toutes les possibilités qui s’offrent à eux».

Ni l’Arcom ni France Télévisions n’avaient réagi dans l’immédiat. La prochaine diffusion, sur le créneau de 20h40sur France 2, du spot de la liste Changer l’Europe est prévue dimanche, à nouveau en première position.

Le 30/05 à 12:58

François-Xavier Bellamy attaque de nouveau le Conseil constitutionnel

La tête de liste des Républicains s’est rendue jeudi matin au centre de rétention administrative de Vincennes pour discuter avec ses agents. Pour François-Xavier Bellamy, c’était surtout l’occasion de dénoncer la décision prise mercredi par le Conseil constitutionnel. Les sages ont décidé d’ouvrir l’aide juridictionnelle aux étrangers en situation irrégulière sur le sol français alors que ce dispositif leur était interdit jusqu’à présent. Le conseil estime que cette décision est conforme à l’article6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, à savoir quela loi «doit être la même pour tous».

«Il s’agit d’une étape nouvelle et grave dans le délitement de l’idée même de la nation. Le Conseil constitutionnel et son président, Laurent Fabius, ont décidé d’utiliser leurs responsabilités pour servir un agenda politique, a dénoncé l’eurodéputé.Le Conseil a choisi de défaire tout ce qui distingue d’abord les étrangers des nationaux, tout ce qui permet de distinguer le citoyen qui contribue – et par conséquent peut bénéficier de la solidarité nationale – de celui qui entre sur le sol français et qui sans avoir contribué devrait bénéficier malgré tout de cette solidarité.

Le Conseil constitutionnel franchit une étape de plus. Il refuse de distinguer l’étranger qui entre légalement de celui entré illégalement sur le territoire français. Par conséquent, il décide de désarmer notre Etat face à l’immigration illégale. Je suis venu rencontrer les policiers qui travaillent au quotidien, malgré les difficultés, pourfaire en sorte de reconduire dans leur pays d’origine des étrangers entrés illégalement sur notre sol. Des étrangers, détenus dans des centres comme celui-ci, ont commis des délits et des crimes sur notre territoire. Et le premier obstacle que ces policiers rencontrent est celui des recours juridiques.»

Ce n’est pas la première fois que la droite et sa tête de liste s’attaquent à une décision du Conseil constitutionnel. Le 11avril, les sages avaient rejeté sur le fond la demande de référendum d’initiative partagée sur l’immigration lancée par les Républicains. «Nous disons depuis des années qu’il faut un référendum sur l’immigration pour rendre la parole aux Français sur ce sujet, a affirmé M.Bellamy. Le Conseil constitutionnel le refuse. Aujourd’hui, il choisit de laisser une faille de plus dans la défiance démocratique qui monte dans notre pays avec cette nouvelle décision… Il faut refuser que M. Fabius porte l’agenda politique que la gauche a toujours voulu pour détruire de l’intérieur le principe même de ces distinctions entre étrangers réguliers et étrangers irréguliers.»

Alexandre Pedro

Le 30/05 à 12:34 Tchat

C’est la fin de ce tchat

Merci à toutes et à tous pour vos nombreuses questions, nous espérons y avoir apporté des réponses.

Restez avec nous, nous continuons de suivre l’actualité de la campagne électorale toute la journée.

Le contexte

Live animé par Sandra Favier et Jérémie Lamothe

Image de couverture : JULIEN DE ROSA / AFP

  • Depuis le 9mai, Journée de l’Europe, Le Monde tient un direct quotidien consacré à la campagne électorale des élections européennes, qui se tiendront le 9juin en France. Du lundi au vendredi, suivez avec nous les déplacements et les prises de parole des principales têtes de liste, les débats entre candidats en France et dans les vingt-sept Etats membres.
  • Lire tous nos articles, analyses et reportages sur les élections européennes 2024

Nos contenus pour approfondir:

Chronique. «La campagne pour les élections européennes ressemble à une marche de somnambules face à la montée des périls»

Décryptage. En Allemagne, Emmanuel Macron fait campagne contre le RN

Reportage. «On a l’impression que Jordan Bardella nous comprend mieux»: cette jeunesse séduite par la tête de liste du RN aux européennes

Portrait. Raphaël Glucksmann, le pari socialiste

Explication. Le petit guide pour tout comprendre au scrutin du 6 au 9juin

Podcast. L’Europe en fait-elle assez pour le climat?

Décryptage. Qui sont les candidats aux élections européennes de 2024?

Analyse. Enquête sur les activités parallèles des députés européens

Décryptage. Le calendrier du scrutin

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

Européennes 2024 : retrouvez notre direct du 30 mai et les dernières informations sur la campagne (2024)
Top Articles
Latest Posts
Article information

Author: Msgr. Benton Quitzon

Last Updated:

Views: 5885

Rating: 4.2 / 5 (43 voted)

Reviews: 90% of readers found this page helpful

Author information

Name: Msgr. Benton Quitzon

Birthday: 2001-08-13

Address: 96487 Kris Cliff, Teresiafurt, WI 95201

Phone: +9418513585781

Job: Senior Designer

Hobby: Calligraphy, Rowing, Vacation, Geocaching, Web surfing, Electronics, Electronics

Introduction: My name is Msgr. Benton Quitzon, I am a comfortable, charming, thankful, happy, adventurous, handsome, precious person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.